La toxicomanie

Christine Sirois
6 min readMay 2, 2022

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La toxicomanie qu’est-ce que c’est au juste.

Dans ce texte je vais vous parler qu’est-ce que la toxicomanie. La toxicomanie, c’est un problème qui est relié à la dépendance de plusieurs drogues et qu’ils ont des maux physiques ou psychiques.

La Toxicomanie

c’est quoi ??

La toxicomanie est un phénomène complexe et multidimensionnel. Elle se caractérise principalement par une perte de contrôle sur la consommation des produits psychotropes tels que l’alcool, les drogues illicites et les médicaments qui peut accompagner d’une série de symptômes au plan physiologique, psychologique et social. La toxicomanie devient en quelque sorte un mode de vie. ( Cormier, D. (1984). Toxicomanies: style de vie, édition Gaetan Morin, Boucherville).

La dépendance à l’alcool, aux autres drogues ou aux médicaments se développe de façon progressive, plus ou moins rapidement selon le produit ou les produits consommés et les caractéristiques de chaque individu. La personne en arrive à devoir augmenter les doses pour obtenir les mêmes effets et elle ressent différents symptômes de sevrage si elle essaie d’arrêter sa consommation: des malaises ou des douleurs physiques, de l’anxiété ou un état dépressif par exemnple, et ce, tout dépendant du produit consommé.

La consommation peut entraîner des problèmes de santé et de nombreuses difficultés dans les relations interpersonnelles. La personne rencontre des problèmes d’adaptation et d’intégration sociale.

Le développement de la toxicomanie chez une personne est attribuable à tout un ensemble de facteurs. 1. Facteurs génétiques: il se peut que certaines personnes soient génétiquement plus vulnérables aux propriétés toxicomanogènes des drogues. 2. Interaction des drogues avec le cerveau: Les personnes qui prennent de l’alcool ou des drogues en consomment parce que ces substances stimulent le cerveau et leurs procurent un sentiment de bien-être. Cette gratification pousse à répéter l’expérience. Toutes les substances susceptibles d’engendrer une dépendance stimulent la production de dopamine, une substance chimique présente dans le cerveau qui est associée à la récompense et au plaisir.

Milieu social: la situation à la maison, le quartier, ou dans la collectivité où ce qu’on vit et où on va à l’école, ou le lieu de travail peuvent avoir une incidence sur le risque d’avoir des problèmes d’abus d’alcool et de drogues. On peut en dire autant dans l’attitude de l’entourage et de la famille ainsi que la façon dont on perçoit la consommation d’alcool et de drogues au sein du milieu culturel.

Questions liées à la santé mentale: Des recherches ont démontré que plus de la moitié des personnes ayant un trouble de santé mentale lié à la consommation d’alcool et de drogues ont éprouvé également eu ou ils auront des problèmes de santé mentale au cours de leur vie, particulièrement ils vivront de l’angoisse ou la dépression. Pour ces personnes, même une petite quantité d’alcool ( par exemple; un verre ou deux verres ) peut compliquer leurs problèmes. Composer avec ses pensées et ses sentiments: Certaines personnes consomme de l’alcool ou des drogues pour composer avec leurs émotions ou avec des situations pénibles. Les chercheurs ont voulu tentés éclaircir les causes complexes qui sont liés aux problèmes d’alcool et l’abus des drogues. Pour ce faire, on peut maintenant déterminer les facteurs susceptibles de vouloir causer ces problèmes et ceux qui se protègent pour de tels problèmes reliés à l’alcool et à la drogue. Comme la consommation d’alcool et de drogues commence souvent pendant la jeunesse, les chercheurs se sont concentrés sur ce groupe d’âge.

La théorie de l’assuétude nous aide à comprendre comment se développe et se maintient le cycle de la dépendance.

Dès 1960, l’organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de lui préférer le terme dépendance, selon les experts de cet organisme, moins imprécis. En psychiatrie, ce sont les notions de recherche du plaisir d’aliénation qui sont au centre de la définition, la toxicomanie se définit selon trois axes: plaisir, contrainte et toxicité.

En ce sens, si la dépendance peut aussi être psychologique, la dépendance est simplement physique. La principale différence est que si la dépendance a l’intention d’améliorer, la condition de l’individu, dans la toxicomanie, c’est le contraire lorsqu’un individu n’atteint qu’un niveau plus élevé d’automutilation.

Le cycle de l’assuétude ( dépendance)

La théorie de l’assuétude ou « dépendance » élaborée par Stanton Peele (L’expérience de l’assuétude, Montréal, Presses de l’Université de Montréal 1982) repose sur l’interrelation entre les facteurs physiques, psychologiques et sociaux de la personne et le rôle que la substance (ou le comportement) occupe dans la vie de celle-ci. Cette théorie peut s’appliquer à toute forme de dépendance dont celle du jeu pathologique par exemple.

La dépendance ou l’assuétude se développe graduellement. La consommation, qui au départ était associée au plaisir, occupe lentement une place de plus en plus grande. Lorsque la personne vit un stress, une tension, un besoin, elle se tourne vers la consommation pour éviter de faire face à ses difficultés. Quand la personne utilise de plus en plus souvent ce même moyen, malgré les conséquences négatives qui l’accompagnent, elle risque de développer une dépendance.

Comment distinguer une consommation “pour le plaisir” d’une consommation problématique? Il existe quatre critères principaux qui peuvent aider à déterminer s’il y a dépendance ou non :

  1. L’assuétude doit être comprise comme un continuum Tout d’abord, il faut comprendre que le niveau de dépendance peut varier d’une personne à l’autre, d’une situation à une autre. En effet, une personne peut se sentir particulièrement vulnérable à un moment précis de sa vie (suite au décès d’un proche, à une séparation, un échec, etc) et ne pas vivre de dépendance à d’autres moments.
  2. L’assuétude détourne la personne de tous ses autres centres d’intérêt Graduellement, ce qui était important pour la personne est mis de côté au détriment de sa consommation. Celle-ci devient le centre de sa vie au point de réduire et d’éliminer toutes les autres activités susceptibles de lui fournir de la satisfaction.
  3. L’assuétude n’est pas une expérience agréable La consommation n’entraîne plus de plaisir. Au contraire, elle est utilisée pour atténuer sa peine, son angoisse ou pour tenter de se libérer de sa peur et de sa culpabilité.
  4. La personne se sent incapable de cesser sa consommation même si elle est destructive pour elle La personne ne choisit plus mais subit la consommation. Elle a remis le contrôle de sa vie dans un objet extérieur (alcool, drogues, médicaments, etc.) qui oriente son existence.

La réadaptation

Toute personne, selon sa situation ou bien de son environnement, doit développer des habiletés pour faire face à ce nouveau changement. La personne qui est toxicomane ou elle a un haut risque de toxicomanie, ne peut ou pas avoir développé un mécanisme sain d’adaptation, lui permettant une sécurité et un confort pour qu’il puisse agir dans l’environnement. Comme le met en lumière le cycle de la dépendance présenté chez la personne dépendante à des substances psychoactives qui lui permettent de modifier sa perception de l’environnement que plutôt d’agir sur celui-ci. Il peut s’agir d’un mécanisme d’adaptation inadéquat.

Les interventions qui peuvent être réalisées aux services de réadaptation en dépendance doit consister à développer chez la personne des capacités ou des modes d’adaptation. La réadaptation est donc un processus d’évolution personnelle qui permet à la personne toxicomane qui désire, de reprendre d’une façon progressive le pouvoir sur sa vie et permettre de se reconstruire ainsi pour qu’elle aille un équilibre physique, psychologique et social. Elle doit se permettre un développement de compétences favorisant un bien-être personnel et des rapports interpersonnels et sociaux plus confortables. Le milieu de vie et familiale sont des dimensions fondamentales à considérer dans le cheminement de la personne et le traitement tient également compte des caractéristiques particulières des individus.

La réadaptation doit être un apprentissage et de réapprentissage. Il s’agit de l’élaboration d’un projet de vie par lequel une personne retrouve son pouvoir de décider et d’agir sur elle-même et sur son environnement.

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Christine Sirois
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Written by Christine Sirois

Moi qui est mère de famille monoparentale j’ai toujours voulu être écrivaine. J’aime écrire sur plusieurs sujets à la fois et très enrichissant.

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